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Avis publié le 30/05/2022 suite à une expérience le 15/05/2022
Avis modéré par Opinion Assurances
Suite à un emprunt immobilier obtenu auprès du Crédit Agricole en mai 2006 (nous y sommes clients depuis 50 années), mon épouse et moi-même avons contracté une assurance décès-invalidité CNP proposée par la conseillère de l'époque.
Suite à des difficultés professionnelles ayant débutées en 2015, mon état de santé psychologique s'est aggravé et je me suis retrouvé en arrêt maladie depuis novembre 2017 avec traitement et suivi psychiatrique qui perdure encore à ce jour.
J'ai été notifié par la CPAM en juillet 2020 de mon classement en Invalidité Cat.2 qui, après échange avec mon médecin du travail (mon employeur n'ayant pas de solutions pour que je puisse reprendre mon travail dans de bonnes conditions), a conduit à une inaptitude à tout poste puis à mon licenciement pour inaptitude d'origine non-professionnelle en septembre 2020.
Nous avons dès lors averti le Crédit agricole de ma mise en invalidité ce qui, via leur service ADE et la CNP, nous a permis d'être remboursé des prélèvements mensuels de notre emprunt jusqu'en avril 2022.
J'ai parallèlement obtenu une RQTH (reconnaissance en qualité de travailleur handicapé) par la MDPH en novembre 2020 et engagé une procédure de reconnaissance de maladie professionnelle avec l'aide de mon médecin traitant et de mon psychiatre.
Suite à une étude de la CPAM et du CRRMP, ma maladie a été reconnue d'origine professionnelle "hors tableau" en mai 2021, avec rétroactivité datée du 20 octobre 2018).
Pour information, mon avocat et moi même avons assigné mon ex-employeur au Prud'homme pour d'une part dénonciation du motif de licenciement et d'autre part harcèlement moral et manquement de l'employeur concernant l'obligation de garantir la sécurité de ma santé (quelle soit physique ou mentale). L'audience aura lieu en septembre.
Nous avons dès ma notification d'invalidité de juillet 2020 averti notre Crédit agricole, ce qui, via leur service ADE et la CNP, nous a permis d'être remboursé des prélèvements mensuels de notre emprunt.
A noter qu'aucun dossier ne nous a été demandé dès le départ des remboursements, la conseillère nous ayant dit qu'il suffisait juste de lui envoyé par mail l'attestation de paiement mensuelle de la pension délivrée par la CPAM qu'elle transférerait au service concerné (ADE).
Entre temps le service ADE du Crédit agricole m'a adressé en août 2021 puis en mars 2022, 2 dossiers à compléter par mon médecin-traitant et moi-même et destinés à la CNP.
Ces dossiers (très impersonnels car identiques) ont toujours été retournés dans les délais , avec de nombreuses pièces jointes (attestations médicales et ordonnances) et en recommandé.
Cependant mon épouse et moi même avons constaté que nous n'avions pas été remboursé de la mensualité de ce mois-ci, malgré l'envoi de l'attestation invalidité de la CPAM effectué sur le site du Crédit agricole comme demandé.
Dès lors nous avons téléphoné à la "conseillère" qui nous a répondu de manière très laconique, prétextant qu'elle ne pouvait pas en savoir plus car ce n'était pas son service…
N'étant toujours pas remboursés à ce jour de la mensualité de mai, et n'ayant aucune nouvelle de quiconque, nous avons pris rendez-vous ce samedi avec elle.
Mais aucune réponse ne nous a été apportée, la conseillère s'étant même permis de nous dire qu'il serait difficile pour elle de s'informer de la situation un samedi…
Elle nous a dit que peut-être le dossier était en étude mais qu'elle ne pouvait voulait ?) pas en savoir plus…Très "professionnelle" cette dame…
Conclusion: il est aberrant de ne recevoir aucune nouvelle ou explication claire et précise, que ce soit du Crédit agricole ou/et de la CNP d'une "suspension" des remboursements d'un prêt indemnisé par une invalidité qui est toujours reconnu à ce jour, sachant qu'aucun délai n'est fixé dans le contrat d'assurances que nous avions signé.
L'attitude de la conseillère est également consternant à cet égard.
J'ai de toute façon mis au courant mon avocat chargé de ma défense contre mon employeur de cette situation et nous y travaillerons dans un second temps.