Avis déposé par LECHAT99 sur l'assurance auto de Generali

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Avis publié le 07/05/2020 suite à une expérience le 07/05/2020

Avis modéré par Opinion Assurances

Les faits relatés sont probablement inédits dans les annales de l'assurance. Je précise que ce récit n'est pas tiré d'une fiction, mais bien d'une réalité. En mars 2019, j'ai souscrit un contrat auto à l'agence GENERALI 23 avenue de la gare à PARAY LE MONIAL (71). Une carte verte appelée communément attestation d'assurance, m'a été délivrée avec l'absence de mention concernant l'attelage d'une remorque d'un PTAC inférieur ou égal à 500 kg. Téléphoniquement, j'ai effectué deux demandes d'une carte verte mentionnant ladite remorque. Ces deux demandes n'ayant pas abouti, le 17 avril j'ai formulé une troisième demande par mail : «… vous voudrez bien m'adresser par poste, une carte verte mentionnant dans la rubrique 6 “catégorie de véhicule“ A et F (remorque jusqu'à 500 kg)». Le même jour, l'agent à répondu par mail : «Il n'y a pas de mention catégorie F car les remorques de 500 kg sont automatiquement garanties pour le tractage sans déclaration sur le contrat automobile puisque ces remorques ne sont pas immatriculées. Cette mention figure uniquement si une remorque de plus de 500 kg figure au contrat». Face à ce troisième échec, par mail du même jour j'ai répondu : «Je vous remercie pour votre leçon. Vous semblez avoir pour habitude d'apprendre à vos clients ce que doit ou ne doit pas être mentionné sur une carte verte appelée communément attestation d'assurance ! J'ai 30 ans de Police Nationale derrière moi. Par conséquent, je doute que vous soyez en mesure de me donner des leçons sur ce sujet… J'attends donc un document correctement renseigné». Je pensais que le teneur de ce mail allait faire comprendre à l'agent qu'il faisait du “hors piste“… Et bien pas du tout, il n'a pas compris. Voici ce qu'il a répondu par mail le 18 avril : «Comme tous les gendarmes vous n'avez aucune notion d'assurance et pourtant j'ai l'impression que vous pensez tout connaitre et voulez jouer les donneurs de leçon. Ce n'est certainement pas vous qui allez m'apprendre mon métier et je n'aime pas votre façon de vouloir donner des ordres, avec moi ça ne marche pas, le patron ici c'est moi et si ça ne vous convient pas vous allez voir ailleurs, je pense être très clair. Vous n'aurez pas d'autre carte verte, celle que vous avez correspond à la réglementation que vous semblez ignorer». Force est de constater que ce mail atteste, à tout le moins, que Monsieur l'agent GENERALI est bien le «Patron» en terme de fatuité et d'arrogance, mais aussi d'incompétence. En effet, l'article R.211-15 du Code des Assurances précise que : «l'entreprise d'assurance doit délivrer, sans frais, un document justificatif pour chacun des véhicules couverts par la police. Si la garantie du contrat s'applique à la fois à un véhicule à moteur et à ses remorques ou semi-remorques, un seul document justificatif peut être délivré, à la condition qu'il précise le type des remorques ou semi-remorques qui peuvent être utilisées avec le véhicule ainsi que, le cas échéant, leur numéro d'immatriculation. L'article R.211-17 du même code sanctionne l'infraction à cette obligation par une contravention de seconde classe pour l'assureur et l'article R.211-14 d'une contravention de même nature pour l'automobiliste. Par un ultime courrier recommandé avec AR du 23 avril, j'ai informé ce «Patron» assureur de l'existence et de la teneur des articles précités du Code des Assurances. Même le plus ignorant en matière d'assurance aurait compris qu'un “clash“ se profilait à l'horizon ; et bien pas du tout, le «patron» n'a pas compris. Le 29 avril, il m'a adressé par mail un extrait des conditions générales en mentionnant : «C'était bien la peine de nous demander les conditions générales, c'est pourtant très clair en page 6». Devant l'entêtement de ce «Patron», j'ai transmis une déclaration au greffe du Tribunal d'Instance et Monsieur l'Agent a reçu une convocation pour l'audience du 27/06/2019. A réception de sa convocation, il l'a transmise au service juridique de GENERALI qui s'est empressé de mettre fin au caprice de ce «Patron». J'ai été contacté par TPH par le service juridique, pour m'informer de la délivrance rapide d'une carte verte réglementaire. Puis, la teneur de la conversation téléphonique m'a été confirmée par courriel le même jour. Dans ces conditions, je me suis désisté de l'instance puisque la compagnie s'engageait à me fournir un document réglementaire. Après l'incompétence, l'arrogance et la suffisance de son agent, de ses soubresauts épistolaires faisant état de son mépris des Forces de Police, une Compagnie d'Assurance sérieuse se serait manifestée par un courrier d'excuses… Ce qui aurait constitué un gage de savoir vivre et de considération pour l'assuré ; et bien pas du tout ! J'avoue m'être demandé si la Direction de GENERALI avait été informée par son service juridique, des dérives de son agent. Deux mois plus tard, j'ai donc adressé un courrier d'information à la Direction Générale avec copie des diverses correspondances. Mon courrier posté en “lettre suivie“ a bien été reçu le 11 septembre 2019. La Direction de GENERALI a fait preuve d'un assourdissant silence ! Le 23 décembre 2019, j'ai reçu un courrier de la compagnie, un véritable collector qui dit : «Suite à la cessation de nos relation commerciales avec votre intermédiaire, nous regrettons de devoir mettre fin à votre contrat L'AUTO GENERALI… ». Le 31 décembre, j'ai reçu un deuxième courrier avec un autre motif de résiliation: «Les échanges intervenus entre nous révèlent une altération de nos relations. En conséquence, nous regrettons de devoir mettre fin à votre contrat l'auto GENERALI… ». Il convient de souligner que ces courriers sont signés du «Directeur des Opérations» ; ce qui me semble très inquiétant ! Le 03/01/2020, j'ai demandé à la Direction de GENERALI, lequel de ces deux motifs elle choisissait pour justifier sa résiliation et quels faits ou échanges seraient à l’origine de «l’altération de nos relations ». GEBERALI a répondu sur son choix qui est «l’altération de nos relation », mais a oublié de répondre sur l’origine ! On peut comprendre pourquoi… Par mail du 04 février, j’ai demandé à Monsieur l’agent de bien vouloir m’adresser un relevé d’informations ; document indispensable pour souscrire chez un autre assureur. Le «Patron» n’a pas répondu ! A trois reprises, j’ai renouvelé ma demande auprès de la compagnie qui n’a pas répondu ! Le 12 février, huit jours après ma demande initiale, la compagnie m’a fourni un relevé d’informations erroné mentionnant la résiliation pour altération de nos relations, et une responsabilité de 50 % suite à un accident matériel de la circulation en date du 23 décembre 2019 qui s’est déroulé comme suit : je doublais un véhicule. Celui-ci a viré à gauche pour entrer sur un parking. Il a percuté ma remorque au niveau de la roue. Le constat amiable signé des deux conducteurs mentionne que : «Le véhicule A, a viré à gauche sans activer préalablement son clignotant pour entrer sur le parking. Et, le croquis de ce même constat représente une route avec un parking. Par un mail du 12 février, l’agent a tenté de justifier l’attribution de responsabilité pour cet accident, en soutenant que le cas à appliquer de la convention IRSA est le cas n° 17, pour lequel il y a partage de responsabilité ! Or, le cas n° 17 concerne une collision survenue sur une intersection. C’est tout simplement consternant, car cet accident se rattache au cas n° 15, lequel attribue l’entière responsabilité à celui qui a effectué la manœuvre conduisant à l’accident. Soit l’agent «Patron» ne sait pas ce qu’est une intersection et il fait de nouveau preuve d’incompétence. Soit il a fourni volontairement un relevé d’information erroné, et dans ce cas, c’est une pratique pour le moins douteuse… Il va sans dire que lorsque j’ai consulté une compagnie pour assurer mon véhicule, j’ai fourni des explications des plus détaillées quant aux pratiques de Monsieur l’agent GENERALI et de la compagnie. J’ai bien sûr porté à la connaissance de mes interlocuteurs, un certain nombre de documents qui ont suscité un certain étonnement… Pour chiffrer le devis, le nouvel assureur n’a pas tenu compte du fameux relevé d’informations, mentionnant ma responsabilité imaginaire pour le sinistre du 23/12/2019, ni de la résiliation du contrat par GENERALI… EN CONCLUSION : Si vous devez souscrire un contrat d’assurance, quel que soit le domaine, compte tenu des faits relatés, il est préférable pour vous d’éviter ce «Patron» assureur à tout le moins incompétent... On pourrait d’ailleurs se demander comment une compagnie d’assurance peut attribuer son enseigne à un agent aussi peu professionnel ? Mais, vu l’assourdissant silence de la compagnie suite aux dérives de son agent, vu l’incohérence des deux courriers signés par le Directeur des Opérations de GENERALI, le manque de sérieux et l’incompétence remontent visiblement jusqu’au plus haut niveau de la compagnie…

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