X
Avis publié le 09/01/2023 suite à une expérience le 09/12/2022
Avis modéré par Opinion Assurances
Je prends le temps de communiquer mon expérience pour que d'une part, vous ne soyez pas naïfs comme je l'ai été, et d'autre part, pour que vous preniez impérativement connaissance des termes du contrat.
Lorsqu'il s'agit de contracter l'assurance emprunteur (que la banque CA nous a proposé), nous n'avons pas eu le choix du prestataire, il nous est imposé car mis devant le fait accompli.
Ou tout du moins, il n'y a pas d'alternative, et les documents sont prêts à signer.
Vraisemblablement, c'est la procédure du Crédit Agricole.
La souscription de cette assurance se fait à un moment particulier de nos vies : celui d'un crédit pour la construction ou l'achat de notre logement.
Celui-ci nous engage pour des années, et bien souvent, nous ne sommes pas totalement maitres de nos émotions, je dirais même : nous sommes en état de vunérabilité psychologique.
Nous, comme la plupart des emprunteurs, nous signons les différents contrats sur place, sans prendre le temps de lire les détails (et de toutes façons, s'il fallait tout lire, il y en aurait pour un moment !)
Etre destinataires de ces documents par anticipation permettrait pourtant une lecture anticipée, dans un état spychologique plus serein...
Un jour, la maladie frappe à notre porte, et au bout de 8 mois, constatant que la récupération prendra beaucoup plus de temps que prévu, nous sollicitons la banque pour connaitre la procédure : là, nous découvrons que l'organisme qui nous assure est la CNP.
A la limite du délai (bien sûr, pourquoi se précipiter) la réponse arrive : "le risque maladie n'est pas couvert", uniquement l'accident...
Pour assoir le fait qu'ils soient dans leur droit, nous avons même, en complément, la définition de ce qu'est un accident, sait-on jamais : "l'accident s'entend de toute action soudaine et imprévisible provenant directement d'une cause extérieure ..."
Pour nous, pauvres naïfs, il était évident qu'une assurance emprunteur couvrait l'ensemble des motifs susceptibles de rendre compliqués les versements mensuels.
Bien sûr, un contrat est un contrat, nous l'avons signé, et à ce titre, l'assureur ne prendra pas le relais.
Nous n'avons plus qu'un seul salaire, les indemnités journalières sont terminées, la maladie est toujours là et bien là, et ON SE DEBROUILLE (pour rester polis)
Voilà l'entourloupe.
. Mais ce n'est pas tout : ils vous informent qu'un recours est possible, "à condition de ne faire appel à une association, et de ne pas en faire communication".
Nous faisons donc ce recours et, toujours au dernier moment bien évidemment, soit 2 mois plus tard, nous recevons une nouvelle fin de non recevoir (puisqu'on vous dit que la maladie n'est pas couverte sur votre contrat !)
J'en fais donc communication le plus largement possible, et m'en vais de ce pas, stopper les mensualités