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Avis publié le 21/12/2020 suite à une expérience le 21/12/2020
Avis modéré par Opinion Assurances
De nouveau obligé de partager une expérience relevant de l'absurde et mettant à l'épreuve l'aspect mutualiste de la MAIF. Les faits:
- Mon fils, suite à une politique incitative de la MAIF, a souscrit une assurance moto (formule tous risques).
- Ce weekend, à un croisement, il a été percuté à l'arrière par un véhicule n'ayant pas maîtrisé son véhicule. La moto a été renversée et dégradée.
- Il n'a pas été possible de faire un constat, suite au délit de fuite de ce véhicule.
- La plainte déposée a confirmé les faits, après analyse de la vidéo par les autorités compétentes. L'identification de la plaque n'a, néanmoins, pas pu être faite.
- Après déclaration du sinistre auprès de la Maif, envoi du constat et du procès verbal de la plainte, il lui a été répondu :
1) Le tiers n'ayant pu être identifié, la franchise et le bonus vont être impactés.
2) Le réparateur n'étant pas du réseau partenaire, il a dû contacter lui même l'expert et doit avancer les frais de réparation.
3) La plainte et son témoignage n'avaient aucune valeur.
En tout état de cause :
- Il ne lui sera pas possible d'avancer les frais de réparation.
- Il n'est pas envisageable d'être impacté sur la franchise et sur le bonus.
- La très désagréable sensation d'être pointé comme responsable de la situation est insupportable.
L'aspect mutualiste consiste-t-il à financer les dettes des tiers ?
En tout état de cause, ne pas choisir un réparateur partenaire n'est pas une tare, ne pas avoir identifié le tiers suite à un délit de fuite n'est pas une tare, déposer une plainte auprès des autorités compétentes n'est pas une tare, attester par son propre témoignage n'est pas une tare, passer plus de deux jours à instruire l'ensemble du dossier pour solutionner n'est pas une tare, attendre de son assurance une attitude mutualiste n'est pas une tare, ne pas penser qu'une assurance est devenue une rente n'est pas une tare.