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Bonjour, Je suis adhérent Filiamaïf depuis un bon nombre d'années sans aucun sinistre. 1) Suite à la canicule de 2018 des fissures sont apparues sur ma maison et ma commune est déclarée au journal officiel comme étant en état de catastrophe naturelle. Je précise que ma maison a cent ans cette année (2020) et que les fissures sont apparues en 2018 soit 98 ans après sa construction. 2) Lors du passage de la tempête Ciara en février 2020, des ardoises sont tombées de ma toiture. Je vous le donne en mille, d'après la Maïf, aucun rapport de cause à effet dans ces deux cas. Des fissures apparaissent lors de la canicule, mais c'est un défaut de construction (je rappelle, 98 ans sans fissures) et l'expert de l'assurance oubli certaines fissures dans son rapport, des ardoises sont arrachées lors du passage de la tempête faisant la une des médias mais les vents ne sont pas assez violents pour la Maïf, alors même que leur expert m'a confirmé qu'une partie des dégâts étaient dus au coup de vent. Encore mieux, la vitesse du vent lors du passage de la tempête est estimée par la Maïf comme inférieure à la vitesse moyenne sur tout le mois. Ils sont fort à la Maïf ! Pour résumer l'assureur militant, milite plus pour lui que pour ses adhérents. Tant que vous n'avez pas de problème vous êtes le bienvenu, mais dès le premier souci, les arguments les plus farfelus sont de sortie pour que l'assureur s'exonère de ses obligations. Je voudrais rassurer les internautes qui se plaignent des longs délais pour avoir une réponse de notre assureur, lorsque la réponse est négative, la Maïf fait preuve d'une réactivité remarquable. Assuré militant, mais plus pour longtemps

Assuré_militant_58 a commenté un avis sur MAIF en Assurance habitation

Bonjour monsieur, Je prends connaissance de votre retour à mon témoignage sur ce site. La lecture de votre texte m'amène à faire plusieurs constats et engendre les réflexions suivantes. Tout d'abord, je note le ton courtois et votre empathie à l'égard de l'assuré que je suis. Je précise que dans tous mes échanges précédents avec la Maïf, cette compagnie a toujours fait preuve de courtoisie. Je découvre que nous sommes proches puisque je dois vous contacter par votre prénom. Vous me remerciez pour ma fidélité, mais ceci est superflu car je ne suis pas un mécène de la Maïf, et je ne verse pas de l'argent mensuellement à fonds perdus. Je paye une cotisation pour obtenir une couverture, il s'agit d'un contrat synallagmatique qui implique une réciprocité et donc, dans le respect de ce contrat je ne mérite pas de remerciement. Le fait que vous me remerciez tendrait à penser que vous considériez les mensualités versées comme des dons, ce qui n'est évidemment pas le cas, mais c'est ce qui semble s'avérer dans les deux cas qui m'ont amené à réagir sur ce site. Votre empathie dont je parle un peu plus haut et votre souci d'accorder un intérêt à mon dossier arrivent un peu tard. Je ne suis pas de ceux qui n'acceptent pas l'erreur, aussi je ne blâme pas systématiquement et sans délai l'auteur d'une faute. J'ai posté mon retour d'expérience avec la Maïf, sur ce site, après l'envoi de courriers pointant des incohérences et inexactitudes contenues dans les analyses rapides de mon assureur. La Maïf, malgré le caractère incontestable de certains de mes arguments, reste sur ses positions et utilise le langage d'experts en communication pour expliquer que le feu ça mouille, l'eau ça brûle, il n'y pas de sable dans le désert, et que les photos que j'ai jointes au dossier sont exploitables. Et bien non, monsieur, le feu ne mouille pas, il y a bien du sable dans le désert et la piètre qualité des photos que j'ai faites ne peut pas servir à un expert digne de ce nom à établir un rapport dans les règles de l'art. J'ai bien précisé dans mes différents échanges avec l'assureur et l'expert que le manque de recul pour photographier ma toiture ne produirait que des clichés avec une vue rasante n'offrant aucune vision des dégâts réels. Étant sur place, je suis le plus à même de constater l'écart de précision et de netteté entre les photos fournies et la réalité que j'ai sous les yeux. Malgré tout, la Maïf et son expert, à des centaines de kilomètres d'ici font preuve d'une sagacité et d'une faculté d'analyse supérieures à mon acuité visuelle, à tel point que l'expert peut y déceler l'inverse de la réalité lorsqu'il affirme (enregistrement téléphonique pour preuve) que le faîtage en zinc est très ancien alors que les gouttières sont récentes. La toiture ayant subi des dégradations sur le versant Est, pendant la présence des anciens propriétaires, ceux-ci avaient fait réparer les dégâts (ils devaient avoir un bon assureur), et à cette occasion le faîtage avait été remplacé, alors que les gouttières dont parle l'expert sont beaucoup plus anciennes. Comment se fier alors au contenu du reste du rapport d'expertise. Je passe le fait que les vents lors du passage d'une tempête ont une vitesse inférieure à la vitesse moyenne sur tout un mois. Vous avez dit bizarre ? Je me permets une suggestion. Au lieu de rémunérer tous ces "chargés de com" employés pour expliquer l'inexplicable et justifier l'injustifiable, les grands groupes comme le vôtre ne pourraient-ils pas faire l'économie de tous ces salaires et utiliser ce magot pour remplir leur part des contrats en dédommageant les assurés. Je suis conscient qu'il y a un tri à faire parmi les demandes de dédommagement pour éviter les tentatives d'escroqueries et les abus mais ce ne doit pas être difficile d'identifier ces cas. Voilà presque une dizaine d'années que je suis adhérent à la Maïf, si escroc j'étais, il y a longtemps que vous auriez entendu parler de moi, or, c'est seulement maintenant que je réclame ce qui me semble être le respect de votre part du contrat. À l'évidence il est plus rentable de miser sur l'efficacité des experts en communication chargés d'écarter un maximum de victimes avec des arguments plus ou moins douteux et un discours bien rôdé pour décourager les moins opiniâtres d'entre nous. Ce n'est pas mon cas, soyez-en persuadé. Vous affichez sur ce site une volonté de vous intéresser à mon cas et ainsi redorer l'image un peu écornée de la Maïf en me proposant de vous contacter en privé par mail. À l'évidence, il n'y a qu'en médiatisant les faits que la Maïf porte un tant soit peu d'intérêt à ses adhérents, aussi je vous propose de continuer à échanger sur ce site tant que des données personnelles ne sont pas nécessaires et partager ainsi avec d'autres adhérents les performances de notre assureur militant et les comparer avec les promesses étalées dans les spots publicitaires. Sans trop d'illusion, je vous communique les références des dossiers pour lesquels nous sommes en désaccord. F190218602D et F200062985D Bien à vous, Denis