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Nous sommes nombreux à nous plaindre du peu de cas que Solly Azar fait de sa clientèle, je rejoins cette cohorte avec mon récit. Tout commença par un trop-perçu de 300 € sur ma cotisation remboursé trois ans après. Mais le meilleur était à venir pour recevoir en moins d'une heure deux coups de téléphone d'un collaborateur de Solly Azar pour m'entendre dire que ma clientèle était indésirable cette compagnie ayant choisi de se consacrer à une clientèle professionnelle et écarter les particuliers. J'ai donc avec soulagement résilié mon contrat en donnant mandat à une autre compagnie, mais Solly Azar ne pouvait manquer cette occasion pour saluer mon départ avec panache. J'ai reçu une volée de lettres plus délirantes les unes que les autres. Une première pour me refuser un relevé d'information, refus illégal pour me le fournir enfin par un autre courrier deux jours après. Trois rappels de cotisation pour un contrat qui venait d'être résilié avec des menaces de poursuites et gardons le meilleur pour la fin, une lettre m'annonçant le remboursement sous quinzaine d'une prime d'assurance que je n'avais pas payé. Quelle opinion tirer de tout cela ? Une simple incurie ordinaire ? Ordinaire sans doute mais qui se trouve si proche d'une impéritie. Telle est la différence entre le manque et l'inaptitude à réaliser un travail pour lequel un client vous paie. Mais je voulais réserver mes ultimes compliments à ce butor qui m'a téléphoné par deux fois le même jour, on ne dit pas à un client qu'il doit quitter sa compagnie d'assurance alors qu'il est bon payeur sans aucun accident responsable à moins qu'il soit chargé par ses supérieurs de nettoyer les fichiers de son entreprise par tous les moyens. Une personne aussi grossière ne peut agir dans une entreprise que s'il a l'aval de ses dirigeants. Voici donc où en est cette compagnie se mettant au plus bas sans rechigner à la grossièreté, la brutalité bien en sécurité derrière l'anonymat d'un coup de fil. La lâcheté viendrait-elle l'emporter sur la médiocrité ?