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Avis publié le 09/08/2020 suite à une expérience le 09/08/2020
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Couple de 69 ans (mon épouse fonctionnaire retraité et assurée principale) et 75 ans (moi en tant membre affilié), nous payons 2.118 € par an soit 176,75 € par mois pour la formule MGEN Référence. Mon épouse est sociétaire depuis quatre décennies. Depuis 3 ans, les cotisations augmentent de 5 % par an. Les tarifs sont prohibitifs, alors que les garanties de remboursement sont (très) médiocres. Dernier exemple, il y a quelques semaines : mon épouse, assurée principale, a soumis à la MGEN un devis pour des prothèses dentaires d'un montant de 5.000 €…et la MGEN ne rembourse que 22 % de la dépense, soit 1.100 € (et la Sécu 150 €). Dans ces conditions, on se demande quel est l'intérêt d'une complémentaire santé ? Je n'évoque pas le service au client (pardon au sociétaire), chacun sait que la qualité de la relation est légendaire (ironie) à la MGEN Contrairement à ce qu'il peut être dis ça et là, la partie complémentaire de la MGEN n'est pas obligatoire pour les fonctionnaires du ministère de l'éducation nationale (à distinguer de la sécurité sociale obligatoire gérée par la MGEN). Si vous êtes fonctionnaire avec des revenus supérieurs à la moyenne (typiquement un catégorie A ou un prof agrégé ou un certifié de fin de carrière), il est préférable d'aller voir ailleurs car les cotisations sont fonction de votre revenu (à couverture équivalente). Si vous avez de l'épargne, vous pouvez même vous dispenser de payer une complémentaire santé qui de toute façon ne remboursera jamais les grosses dépenses (les prothèses dentaires à 5 ou 10 k€ par exemple). La MGEN est peut être intéressante pour les jeunes fonctionnaires de moins de 40 ans avec enfants. Dès que vous arrivez à la retraite, fuyez la MGEN, et pour cause, les retraités payent pour les jeunes. On peut rappeler que l'article 1964 du code civil dispose que l'assurance est « contrat aléatoire (…) dont les effets, quant aux avantages et aux pertes, soit pour toutes les parties, soit pour l'une ou plusieurs d'entre elles, dépendent d'un événement incertain. » Quand on y regarde de plus près, seul le gros risque de santé (par ex, cancer, affections longue durée, accidents nécessitant une hospitalisation) sont des évènements véritablement incertains. Ce *gros* risque est assuré par la Sécurité sociale. La complémentaire santé n'assure que la *petite* dépense de santé récurrente et prévisible (soins de ville courants, consultations chez le MG ou un spécialiste de secteur 1, lunettes etc.) Le petit risque de santé n'est pas à proprement parler un évènement incertain qui justifierait de souscrire une assurance. Il est utile de rappeler que la Sécurité sociale finance 78,1 % des dépenses de santé en France, les organismes complémentaires 13,4 % et la part restant à la charge des ménages s'établit à 7 % (source Ministère de la santé en 2018). La Sécurité sociale n'est pas une duperie (elle n'est pas parfaite mais elle assure le risque le plus important cité plus haut, cancer, ALD etc.), en revanche la complémentaire santé dont la MGEN est une duperie légale. Les complémentaires-santé jouent sur la peur de tomber malade. Par définition, un organisme complémentaire santé ne déboursera jamais plus que ce que l'assuré aura cotisé. L'auto-assurance (s'assurer soi-même) se justifie si vous êtes une fourmi et que vous pouvez épargner sans difficulté (même 50 € par mois) ; si vous êtes un panier percé, prenez une complémentaire santé (tout en sachant que c'est une duperie légale) en évitant la MGEN.
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Avis publié le 09/08/2020 suite à une expérience le 09/08/2020
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Je suis sociétaire de la MAIF depuis 46 ans. J'assure deux véhicules l'un ayant 4 ans d'ancienneté et l'autre ayant 10 ans (contrats VAM et PACS selon la dénomination de la MAIF) et un appartement en multirisque habitation (RAQVAM). J'ai eu le malheur d'avoir un sinistre en responsabilité partagée sur ma voiture de 10 ans (un micro sinistre dont l'enjeu était de 960 € répartis entre moi et le tiers, ce dernier avait une voiture encore plus ancienne que la mienne). Résultat, j'ai vu ma prime d'assurance bondir de + 24 % l'année suivante et mon bonus réduit de 0,50 à 0,54. Un sociétaire avec 46 ans d'ancienneté « ne sera pas mieux traité en cas de sinistres : ceux-ci sont gérés de manière anonyme par des plateformes spécialisées » (lu sur un site spécialisé) Je confirme que la fidélité n'est pas du tout récompensée par l'assureur. A ma charge, je dois reconnaître que je ne me suis pas jamais occupé des contrats d'assurance. Je suis à la MAIF parce que ma femme est fonctionnaire. En épluchant les contrats MAIF, j'ai découvert que je payais d'avance environ 60 % de la cotisation de l'année 2021. C'est ubuesque ! Les assureurs prennent l'argent là où il est (comme dirait l'autre). Partant, les assurés doivent faire de même : ne pas rester plus de 7 ou 8 ans chez le même assureur et faire jouer la concurrence. Avec la loi dite Hamon, on peut résilier un contrat d'assurance à tout moment passé le délai d'un an ; le nouvel assureur se charge pour vous des démarches de résiliation. Je paye 1.550 € par an avec trois contrats auto et MRH. A garanties équivalentes, je réduis la facture de pratiquement 50 %. La particularité de la MAIF consiste à se gargariser avec des valeurs humanistes « d'assureur militant dit mutualiste »… alors que dans les faits la MAIF ne se distingue *absolument pas* des autres assureurs. Je suis sociétaire de la MAIF depuis 46 ans. J'assure deux véhicules l'un ayant 4 ans d'ancienneté et l'autre ayant 10 ans (contrats VAM et PACS selon la dénomination de la MAIF) et un appartement en multirisque habitation (MRH) (RAQVAM). J'ai eu le malheur d'avoir un sinistre en responsabilité partagée avec ma voiture de 10 ans (un micro sinistre dont l'enjeu était de 960 € répartis entre moi et le tiers, ce dernier avait une voiture encore plus ancienne que la mienne). Résultat, j'ai vu ma prime d'assurance bondir de + 24 % l'année suivante et mon bonus réduit de 0,50 à 0,54. Un sociétaire avec 46 ans d'ancienneté « ne sera pas mieux traité en cas de sinistres : ceux-ci sont gérés de manière anonyme par des plateformes spécialisées » (lu sur un site spécialisé) Je confirme que la fidélité n'est pas du tout récompensée par l'assureur. A ma charge, je dois reconnaître que je ne me suis pas jamais occupé des contrats d'assurance. Je suis à la MAIF parce que ma femme est fonctionnaire. En épluchant les contrats MAIF, j'ai découvert que je payais d'avance en 2020 environ 60 % de la cotisation de l'année 2021. C'est ubuesque ! Les assureurs prennent l'argent là où il est (comme dirait l'autre). Partant, les assurés doivent faire de même : ne pas rester plus de 7 ou 8 ans chez le même assureur et faire jouer la concurrence. Avec la loi dite Hamon, on peut résilier un contrat d'assurance à tout moment passé le délai d'un an ; le nouvel assureur se charge pour vous des démarches de résiliation. Je paye 1.550 € par an avec trois contrats auto et MRH. A garanties équivalentes, je réduis la facture de pratiquement 50 %. La particularité de la MAIF consiste à se gargariser avec des valeurs humanistes « d'assureur militant dit mutualiste »… alors que dans les faits la MAIF ne se distingue *absolument pas* des autres assureurs.
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Theolait a commenté un avis sur MAIF en Assurance auto
Commmentaire publié le 11/08/2020
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Bonjour Delphine de l'équipe relation sociétaire MAIF, Vous imaginez bien que, si je me répands sur internet, ce n'est pas tant pour évoquer mon cas personnel que pour illustrer un problème plus général chez vous. Comme je l'ai exposé, j'ai déjà résilié (avec effet au 1er septembre soit dit en passant) mes contrats en économisant, à garantie égale, 40-50 % auprès de la concurrence. La MAIF était sans doute compétitive il y a 10 ou 15 ans, ce n'est plus le cas. Le rapport qualité/prix s'est considérablement détérioré. Je pense que l'ancienneté de mon adhésion l'explique en partie mais pas seulement. En ce qui concerne la qualité de la garantie, je note qu'en MRH (contrat RAQVAM), la MAIF applique des coefficients de vétusté de 10 % par an sur la valeur des biens d'équipements et les biens meublants, de sorte qu'au bout de 10 ans, la valeur résiduelle est nulle et donc la garantie devient illusoire. La MAIF ne propose pas la valeur de remplacement *à neuf quel que soit l'âge des biens*. Cette absence de garantie à neuf (et qui fait toute la différence en pratique) est problématique, eu égard au tarif élevé que vous pratiquez pour des sociétaires ayant 4 décennies d'ancienneté. D'une manière générale, je tenais à battre en brèche le positionnement d'assureur « militant » (en tout cas pas ou plus militant du rapport garantie/prix). Voilà tout et au revoir.
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