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Suite à une suspension de permis de trois mois, mon contrat a été résilié pour "aggravation du risque" sans même me proposer une solution, comme l'augmentation de mes primes mensuelles. Pourtant, j'ai un dossier sans sinistres responsables depuis 5 ans. Leur justification ? "Nous ne pouvons pas assurer un véhicule si vous n'avez pas le permis ; c'est la loi." "Dura lex, sed lex". Et pourtant, de nombreuses assurances n'hésitent pas à le faire, dès lors qu'elles peuvent en tirer profit. Serait-ce vraiment possible ? Aurions nous déniché l'unique assurance au monde épargnée par une cupidité insatiable, celle qui, avec une noblesse rare, refuserait de happer jusqu'au dernier centime qui s'échappe de nos poches ? Rien dans leurs Dispositions générales ne mentionne d'ailleurs cette clause, bien trop avantageuse pour être dévoilée. Et comme preuve de leur « grande générosité », on m'offre la possibilité de revenir dans trois mois, bien entendu « sans problème », mais avec une augmentation de prime. Parce qu'après tout, j'ai été résilié et il faut bien qu'ils tirent quelque profit de chaque difficulté. Quelle ironie de se voir rappeler à quel point j'ai de la "chance". En fin de compte, ils ne dérogent en rien à leur règle d'or : privilégier leurs propres bénéfices, quitter à presser leurs clients comme de simples sources de revenus. Leur appétit pour l'argent les rend sourds aux situations individuelles et à toute forme de considération. Car ici, le client n'est rien de plus qu'une ligne de chiffres, un levier de profit parmi d'autres, sacrifié sur l'autel du capitalisme effréné. Alors oui, je suis coupable ! Que l'on me pende, que l'on me frappe, que l'on me cloue au piloris. Mais... attendez, vous avez bien assuré le piloris, j'espère ? Avec une petite prime pour les échardes et l'usure de chaines ?