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La MAIF, mutualiste dans les mots, mais plus si solidaire dans les actes ? Je suis sociétaire MAIF depuis plus de 30 ans (auto, moto, habitation, obsèques, assurances vie…). Le 13 juin dernier, un orage à Rouen a endommagé ma chaudière gaz (panne d'un composant électronique confirmée par le technicien d'entretien, intervenu aussi chez plusieurs clients pour les mêmes raisons ce jour-là). J'ai déclaré le sinistre le 17 juin, transmis le constat du professionnel, les devis et la facture. Et pourtant, après plusieurs relances et appels, on me demande aujourd'hui des justificatifs surréalistes pour espérer une prise en charge : Attestation Enedis (service public notoirement difficile à contacter), Attestations de voisins (!), Facture d'origine de la chaudière (achetée il y a des années mais parfaitement), Photos de dommages internes à une pièce électronique, Diagnostic plus précis que « surtension due à un orage », etc. Le tout, pour un sinistre estimé à une centaine d'euros, franchise déduite. J'ai 63 ans, je m'occupe de deux parents atteints d'Alzheimer, et je refuse qu'on me traite comme un suspect ou un f....deur à l'assurance. J'ai exprimé mon incompréhension par téléphone, mais la réponse écrite reste inflexible : « à défaut de justificatifs, nous émettons des réserves sur la prise en charge ».