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La MAIF, assureur militant qui milite surtout pour ses profits. Le passage récent à la rémunération au mérite achève de dissiper toute illusion sur cet organisme : adieu la façade sociale et humaine, bienvenue à l'ultra-capitalisme affiché et revendiqué. Une connaissance employée chez ces gens-là m'avait bien avertie il y a près de vingt ans : il ne faut pas avoir de problème. Particulièrement si l'on est assuré chez eux en effet ! A quoi bon souscrire une assurance tout risque si le coût de la réparation est compensé par l'augmentation automatique de la cotisation et la flétrissure d'un malus, quand bien même des années se seraient écoulées sans le moindre événement. Dernièrement j'ai été démarché de manière assez agressive par une agente afin de souscrire un contrat supplémentaire pour ma fille. Dans la foulée, j'ai signalé en ligne un accident causé par une automobiliste en état second, par le bais d'un courriel d'abord puis par une déclaration de sinistre en ligne, pièces à l'appui, dont la photo de la carte d'identité de la chauffarde tenue par un gendarme. Pas de réponse. En revenant sur le site, ma déclaration en ligne avait purement et simplement disparu ! J'ai appelé, on m'a dit qu'il était trop tard, qu'un freinage d'urgence ne pouvait pas causer un problème de géométrie. Je doute qu'un agent d'assurance fasse autorité en physique et puisse me donner des leçons sur les effets de la dissipation de l'énergie. Bref, la MAIF au même titre que n'importe quel autre prestataire de service lambda participe du mépris du consommateur généralisé, dans un système où moyennant finances ( pas loin de 2000 euros annuels en ce qui me concerne), vous obtiendrez toujours la même prestation : rien, niente, nada.