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En tant que travailleur non salarié, j'ai souscrit à un contrat de complémentaire santé Loi Madelin fin 2024. Lors de la souscription de ce contrat, mon conseiller m'a expressément affirmé – y compris par écrit dans un mail daté du 20 novembre 2024 – que les cotisations versées pour ma compagne et mes enfants étaient intégralement déductibles fiscalement au même titre que les miennes, dans le cadre du dispositif prévu à l'article 154 bis du Code général des impôts (Loi Madelin). Sur la base de cette information, j'ai souscrit le contrat, en intégrant ma famille dans la couverture. Cependant, à réception de l'attestation fiscale fournie début 2025, j'ai constaté que seule ma propre part avait été reconnue comme éligible à la déduction, excluant les cotisations liées à mes ayants droit, contrairement aux engagements pris à la souscription. J'ai immédiatement contesté cette incohérence et sollicité une rectification de l'attestation, ou à défaut une résiliation sans frais du contrat assortie d'un remboursement partiel, au motif d'un manquement caractérisé au devoir de conseil et d'une information trompeuse sur les caractéristiques essentielles du contrat. Malgré plusieurs relances écrites, et après un accusé de réception m'indiquant que ma demande allait être traitée, aucune réponse concrète ne m'a été apportée à ce jour, me plaçant dans une situation bloquante vis-à-vis de mon comptable, incapable d'établir le bilan de ma société sans cette attestation.